Philippe Michel-Kleisbauer

Député Démocrate-libéral du Var

Mon action en chiffres, depuis 2017

Toute mon action en 4 piliers

Échanger, se rencontrer

Votre député de la 5ème circonscription du Var Agay, Anthéor, Bagnols-en-Forêt, Fréjus, La Bouverie, Le Dramont, Le Muy, Le Trayas, Les Adrets-de-l’Esterel, Les Issambres, San Peïre, Puget-Sur-Argens, Roquebrune-Sur-Argens, Saint-Aygulf, Saint Jean de Cannes, Saint-Raphaël, vacances scolaires Toulon.

ADRESSES

En circonscription
375 avenue de Lattre de Tassigny
83600 FREJUS

À l’Assemblée nationale
Assemblée Nationale
101 rue de l’Université
75007 PARIS

ME CONTACTER

philippe.michel-kleisbauer@assemblee-nationale.fr

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Biographie

Philippe Michel-Kleisbauer
Député Démocrate-libéral du Var
Chef de la délégation française à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN - IHEDN/INHESJ

Fonctions à l’Assemblée nationale

depuis 2017

Député de la 5ème circonscription du Var. XVème Législature
Agay, Anthéor, Bagnols-en-Forêt, Fréjus, La Bouverie, Le Dramont, Le Muy, Le Trayas, Les Adrets-de-l’Esterel, Les Issambres, San Peïre, Puget-Sur-Argens, Roquebrune-Sur-Argens, Saint-Aygulf, Saint Jean de Cannes, Saint-Raphaël.

Membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées.

Rapporteur du budget des Anciens combattants, de la Mémoire et du lien Armée nation

PLF 2019 - Lire le rapport pour avis

depuis 2018

Membre représentant l’Assemblée nationale au sein de la Fondation de la Résistance

Vice-Président de la commission d’enquête relative à l’état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l’ordre

Lire le rapport

2020

Co-rapporteur de la mission d’information sur les enjeux de défense en Méditerranée

Lire le rapport

Fonctions à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN

depuis 2017

Membre de l’Assemblée parlementaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (AP OTAN)

Membre du Conseil interparlementaire Ukraine-OTAN (UNIC)

depuis nov 2020

Chef de la délégation Française auprès l’Assemblée parlementaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (AP OTAN)

Rapport d’information sur l’activité de la délégation FR à l’AP OTAN 2021

2020

Président de la sous commission des tendances technologiques de la sécurité à l’AP OTAN

Expérience

2009 à 2017

Consultant Indépendant

1998 à 2007

Directeur de Cabinet et de la Communication du Maire de Fréjus

1995 à 2001

Conseiller municipal UDF (Maj) - Ville de Trans en Provence

1995 à 1997

Assistant Parlementaire de circonscription de Fançois Léotard anc. Ministre d’Etat, Assemblée nationale

1994 à 1995

Clerc de notaire / notaire stagiaire - Office Notarial de Trans en Provence

Formation

2018 à 2019

Sur décision du Premier Ministre, auditeur 1ère session nationale « Souveraineté numérique et cybersécurité » INHESJ – IHEDN

1995

Notaire-stagiaire, École Supérieure du Notariat, Marseille

1992 à 1995

Licence en Droit International Public, Maîtrise en Droit des Affaires, DESS (Master 2) en Droit Notarial, Faculté de droit et de science politique, Aix En Provence

1991

American Language Program (level 6), Université Columbia à New York

1990

DEUG en Droit Européen, Faculté de droit et de science politique, Aix En Provence

1988

Baccalauréat Sciences Économiques et Sociales - Lycée Jean Moulin, Draguignan, Var

Journal de Marche

Journal de Marche n°174 – Mars 2022

Ils ont idolâtré Poutine, fait des charters pour admirer sa conquête de la Crimée, ont trouvé Bachar al-Assad aussi fréquentable. Répartis entre ceux qui disent que l’on vit en dictature et ceux qui traitent Emmanuel Macron d’assassin.

Un seul moyen des les arrêter : VOTER.

Ils ont vanté la force de caractère et d’action…

Journal de Marche n°173 – Février 2022

Pendant la crise, la diplomatie continue.

Ce mois de février aura été à l’image de l’ensemble du mandat. Un travail sans relâche sur le terrain, à la Chambre et diplomatique.

Malheureusement, l’actualité brutale met en relief un travail en profondeur que je fais depuis presque 5 ans maintenant. Il s’agit du soutien à l’Ukraine.

Journal de Marche n°172 – Janvier 2022

Le travail inlassable paye. Les résultats économiques sont là; chômage en baisse constante depuis que les mesures que nous avons prises en début de mandat portent leurs effets, création d’entreprises, etc. Et comme nous le revendiquons dans nos réunions, c’est en commençant par créer de la richesse, de la croissance, que nous pouvons se donner les moyens d’une politique sociale ambitieuse; le reste à charge zéro est le plus bel exemple que nous avons tenu nos promesses grâce à une nouvelle approche plus juste de gouvernance.

Journal de Marche n°171 – Décembre 2021

Le mois de décembre à été très dense. En raison de deux déplacements majeurs l’un pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, l’autre au titre d’une mission sur «les enjeux en Méditerranée» qui nous a été confiée par la Commission de la défense à mon collègue Jean-Jacques Ferrara, député de Corse du Sud et à moi même.

Cette mission se poursuivra jusqu’à la mi-février, date à laquelle nous rendrons notre rapport. Elle nous conduit à auditionner les principales autorités civiles et militaires

Journal de Marche n°170 – novembre 2021

Un mois de novembre qui commence avec les maires du Var et qui se termine dans un élan d’unité nationale avec leur président dans l’intérêt du pays.

Les maires du Var étaient réunis en ce début de mois dans la circonscription que je m’efforce de représenter du mieux possible par Frédéric Masquelier le maire de Saint-Raphaël. Avec les maires ruraux c’est à La Motte que nous avons été réunis par Valérie Marcy, au cœur d’un des plus beaux terroirs des Côtes de Provence, dans le canton dans lequel j’ai grandi, canton où j’ai été élu pour la première fois.

Ces rencontres sont l’occasion de concentrer l’essentiel des défis qui se présentent aux élus locaux dans la gestion de notre quotidien à tous. Les écouter, les entendre, cibler avec eux nos prochains combats législatifs et contrôles de l’action gouvernementale.

Occasion exceptionnelle pour moi de mesurer les retombées pour tout notre département de cette Loi de Programmation Militaire exceptionnelle que nous avons élaboré et voté en début de mandat. De mesurer aussi que l’action que je mène inlassablement au service de nos forces armées et du soutien à l’exportation est bien perçue, bien comprise.

Car voter une LPM qui met au budget chaque année 1,7 milliards d’euros de plus que l’année précédente était un défi que jamais aucune autre majorité n’avait relevé. Grâce à cela, nos personnels remontent en nombre, perçoivent des équipements modernes et efficaces, rendant visible aux yeux de nos compétiteurs notre remontée en puissance.

Grâce à nos efforts budgétaires, les industries de la défense, souvent duales, peuvent réduire leurs coûts et augmenter leur investissement dans la recherche et le développement. Ainsi nous sommes plus attractifs et sommes demandés par d’autres pays. C’est dans ce cadre que s’inscrit la diplomatie parlementaire; faire rayonner la France, la région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Var.

Car nombre des ces entreprises, des ces industries qui font partie de l’économie de la défense se trouvent dans notre région, notre département. Chaque année c’est plus de 5 milliards d’euros de retombées pour notre région, la deuxième après l’Ile de France. Dans notre département du Var c’est plus de 30.000 emplois directs générés par nos armées. Or, nos industries de défense -et vous le savez- emploient plus de 200.000 personnes en France. En France.

L’industrie de défense est quasiment une industrie à 100% française, elle participe donc au Made in France. C’est pour cela que je n’ai aucun état d’âme à la promouvoir lorsque je me déplace à l’étranger où que je reçois à l’Assemblée un Chef d’Etat comme cela été le cas avec le Président de la République du Botswana Mokgweetsi Masisi.

Ce Journal de Marche comme les 170 précédents vous en montre les détails.

Le renforcement de la puissance de la France renforce donc aussi son économie, ses industries, ses territoires, tous ses territoires. L’exportation de ces savoir-faire soutient l’emploi pour lequel nous avons relevé le défi comme personne avant nous, retrouvant le niveau exceptionnel que nous avions atteint juste avant la crise covid. Cela permet aussi d’alimenter notre balance commerciale malheureusement déficitaire -c’est l’un des défis à venir-.

C’est pour cela qu’au lieu de perdre temps et énergie dans des querelles stériles nous devons nous unir pour faire gagner notre pays dans la compétition mondiale, inéluctable, inévitable et plus rude que jamais; «un pays uni, rien ne lui résiste» .

Cette phrase prophétique de François Bayrou qui résume son combat depuis toujours et qui porte ses fruits aujourd’hui avec la naissance d’Ensemble Citoyens. Mouvement de fond de la politique française qui va réunir démocrates-libéraux, démocrates-sociaux, démocrates-chrétiens, progressistes et droites sociales et humanistes, dans un seul élan central à équidistance des extrêmes, gauches et droites.

Cette unité nationale n’a qu’un but; offrir de la stabilité à notre pays pour rétablir la confiance.

Aussi suis-je fier et heureux de retrouver dans cet élan autour d’Emmanuel Macron, le président des maires du Var, Hubert Falco, qui a gravi un à un tous les échelons de la vie publique locale et nationale et qui reste le seul jusque-là à avoir sorti une municipalité Front National. Son expérience d’une action toujours consacrée à notre territoire nous aidera, m’aidera, dans nos combats à venir.

Journal de Marche n°169 – octobre 2021

Le mois d’octobre est rendu extrêmement chronophage par l’élaboration de mon rapport pour avis sur le budget des Anciens combattants et de la Mémoire. Le cinquième depuis le début du mandat. Avec le rapport sur le «Combat en milieu urbain» réalisé pour l’AP-OTAN, le rapport d’activité 2020 de cette institution c’est le septième que viendront compléter un rapport sur «les tensions en méditerranée sur le haut du spectre» avec mon collègue Jean-Jacques Ferrara et le rapport d’activité 2021 de l’AP-OTAN.

Car, au delà des auditions menées avec mes collègues de la Commission de la Défense des Chefs d’Etat-Major, des directeurs ou commandants de services clés pour la défense, il m’appartient de mener des auditions avec les associations et fédérations nationales patriotiques et mémorielles, la direction de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG), de la Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives (DPMA) et aussi des associations locales.

Cette année, ce sont les Harkis et leurs descendants qui ont fait l’objet de mes auditions en circonscription.
Le mois de novembre sera l’occasion de restituer ce travail important qui viendra apporter des réponses fortes à l attente de reconnaissance et de réparation de ces compatriotes.

En circonscription aussi le travail aura été très institutionnel et régalien car, hormis ma présence absolument vitale sur les marchés du samedi et du dimanche, c’est au Préfet et ses services que mon activité à été décidée. Comme le commissaire et son adjoint auxquels j’ai apporté la bonne nouvelle de dix effectifs supplémentaires annoncés par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Journal de Marche n°168 – Septembre 2021

Le mois de septembre est traditionnellement dédié aux journées parlementaires et aux auditions des rapporteurs budgétaires pour avis. Je n’ai pas échappé à la règle.
Ainsi jusqu’à la mi-octobre je poursuis mes réunions avec les principales associations patriotiques et mémorielles, les administrations traitant de sujets relevant des Anciens combattants, de la mémoire et de la jeunesse. Cette année la partie thématique de mon rapport sera consacrée aux Pupilles de la Nation. Nous y reviendrons après que nous ayons débattu en séance le 26 octobre.

Certaines de mes auditions en circonscription ont été consacrées à un travail de fond avec associations et représentants de Harkis ou descendants afin de restituer au plus haut niveau de l’Etat leurs doléances, en tête desquelles se trouvait le souhait d’obtenir une Loi de Reconnaissance.

Bien me pris car quelques jours plus tard je recevais une invitation à l’Elysée afin d’assister à la restitution par le Président de la République de ces propositions à cette cause et précisément une Loi de Reconnaissance.

Il aura fallu attendre très longtemps depuis que celle-ci était demandée pour que les Harkis et leurs descendants soient entendus et reconnus

Vous me voyez très fier d’appartenir à la majorité qui a inlassablement travaillé aux côtés du Président Emmanuel Macron, auteur de cette décision symbolique. Le projet de loi devrait être très rapidement présenté au conseil des ministres.

Mon travail pour eux se poursuit au travers de points techniques mais importants comme la disparition d’un délai de forclusion pour les dossiers de pensions veuvages et d’autres aspects qui m’ont été soulevés par mes interlocuteurs.

Ce mois de septembre aura aussi été très intense au niveau de l’actualité internationale avec l’annulation brutale par l’Australie du contrat de fabrication de sous-marins. Cet épisode aura été l’occasion pour moi de réitérer en commission et face aux journalistes mon attachement à la filière du nucléaire français.

Le mois de septembre est aussi marqué par la reprise des relations diplomatiques et le rôle du parlement en la matière n’est pas minime. Ainsi ai-je accueilli l’ambassadeur du Botswana afin de préparer la venue de son Président de la République au mois de novembre.

Bien sûr le travail régulier sur le terrain s’est poursuivi en répondant aux attentes des pêcheurs et des agriculteurs pour lesquels le Président a annoncé toute une série de bonnes nouvelles qu’il était important de confronter à l’avis des intéressés.

Déjà l’automne…

Journal de Marche n°167 – été 2021

C’est la rentrée et avec elle le retour du Journal de Marche dans vos boîtes e-mails avec un numéro un peu spécial qui couvre tout l’été.

Un été qui n’a pas offert de moments de répit à cause d’une crise sanitaire qui n’en finit plus et de ses conséquences, mais aussi à cause d’incendies dramatiques et meurtriers venus impacter un peu plus le moral de nos concitoyens. Le reste de mon activité a comme depuis le début de notre mandat été régalienne avec comme toujours une écoute très attentive des femmes et des hommes qui, sur le territoire métropolitain, ultra-marin ou à l’étranger, œuvrent à mettre en place des solutions assurant notre souveraineté ou en la faisant vivre.

D’abord et le plus important ici est de faire un retour sur la crise et le Pass sanitaire pour rappeler à chacun ma position sur la vaccination obligatoire que vous aviez découvert dès le mois d’avril 2020. Au cours d’une conférence organisée par l’Université133 j’avais enjoint celles et ceux qui ouvraient des procès en intention sur le manque de masques et par conséquent l’absence de décision et d’anticipation, de se prononcer sur une question qui allait nécessairement être devant nous au lieu de souffler sur les braises du passé. Tel que je le disais mot pour mot lors de cette conférence, le problème s’est posé en ces termes au moment où je l’attendais. Ainsi sans surprise les mêmes, toujours les mêmes, ont attendu que le problème s’installe, que des décisions soient prises, afin de les consumer et prôner l’inverse. Cette méthode est désastreuse et démontre bien à qui veut le comprendre que nous nous battons face à des adversaires politiques prêts à tout pour parvenir à leurs fins.

Leurs actions, si par malheur ils y parvenaient, seraient aussi catastrophiques que leurs méthodes. Pendant ce temps-là nous avons continué contre vents et marées en proposant des mesures restrictives de nos libertés en effet mais nécessaires pour juguler le mal.

Dans un même temps, nous avons poursuivi avec une administration formidable l’apport d’une aide considérable pour nos concitoyens et nos entreprises. Dans le département du Var c’est 290 000 salariés qui ont ainsi pu être indemnisés au chômage partiel, 45 000 entreprises qui ont été aidées, plus de 8.000 procédures URSSAF interrompues, pour un montant total de 2,5 milliards.

Face à une une telle réalité vous comprenez mieux mes réactions dans la presse écrite d’abord puis télévisée et radio ensuite au coeur de l’été contre certains restaurateurs dont certains – les meneurs – avaient manifesté à l’automne devant le fronton de la mairie de Fréjus pour réclamer l’ouverture de leurs établissements pendant le confinement en proposant eux-mêmes, ce n’est pas une blague, le Pass-sanitaire…

Vous noterez ma déception face à un échec qui n’est pas imputable à ces contestataires mais bien à une classe politique qui n’a pas complètement rompu avec les vieilles habitudes. En cohérence avec mes dires et ma ligne politique que celles et ceux qui me suivent attentivement connaissent, j’ai voulu proposer par la voie d’ un amendement que la vaccination soit rendue obligatoire pour les députés, les sénateurs et les membres du conseil économique social et environnemental avant toute autre personne. Malgré l’aide d’une soixantaine de collègues qui ont signé et soutenu mon amendement et mon combat nous n’avons pu obtenir gain de cause. La bataille n’est pas gagnée mais la guerre n’est pas perdue et cet affrontement laissera des traces en ce que beaucoup de personnes auront perdu de mon estime et de ma confiance dans cet épisode.

Ensuite, permettez-moi de revenir sur le front des incendies qui m’a replongé dans les souvenirs de l’été 2003 au cours duquel nous avions subi des pertes humaines très lourdes et plus de 52 000 hectares à la fin d’une saison désastreuse. Directeur de cabinet de la Ville de Fréjus j’avais eu la chance que le maire que je servais, Elie Brun, m’ait accordé une confiance totale dans l’élaboration anticipée de Plans Communaux de Secours et laissé diriger les opérations de secours lors des épisodes qui ont touché notre territoire aux côtés du commandant des opérations de secours. Ironie du sort nous nous retrouvons vingt ans après côte à côte pour revivre un même cauchemar. Celles et ceux qui voudront revenir sur ces épisodes et les méthodes à destination des élus développés du retour d’ expérience pourront lire « affronter les crises majeures » que j’ai écris quelques années après.

Mais ce n’est pas pour ça que je souhaite insister sur ces événements ici mais bien sur la cause au fond qui est la même dans tous les problèmes que rencontre notre société; les comportements. Les comportements insupportables qui chaque jour viennent polluer un peu plus le vivre ensemble des gens respectueux.

Un mégot jeté par une fenêtre de voiture ou tout banalement lors d’une pause cigarette, comme les fumeurs le font au pied des immeubles de bureaux, dans la rue, partout, parce qu’un balayeur – immigré souvent (à ces immigrés qui prennent nos emplois !)- va le ramasser ou s’il échappe à son labeur finira dans une rivière puis dans la mer pour des temps trop longs. Ces mêmes comportements sur la route, dans la rue, au travail, en famille, qui font qu’à un moment un individu casse la convention des règles sociales qui nous unissent dans un esprit commun d’effacement devant un intérêt collectif supérieur et nécessaire au vivre ensemble.

Respect, civisme, responsabilité, sont les concepts que nous devons explorer et élever au rang de priorité si nous ne voulons pas finir en guerre civile.

Guerre civile enfin, qui fait rage en Afghanistan depuis que les États-Unis mettent en œuvre un plan de retrait demandé par Obama en tout début de son premier mandat.

Ici des individus appelés par eux-mêmes Talibans, profitent à l’origine d’une situation étatique et sociétale chaotique et désordonnée dans laquelle le chacun pour soi est la règle, pour imposer par la force leur tyrannie au nom d’une pratique rigoriste de la religion. Leur totalitarisme est si effrayant que le conseil de sécurité de l’ONU décide il y a un peu plus de vingt ans de donner mandat – à la demande du pouvoir en place – à une force internationale pour intervenir, arrêter les massacres des populations ou des joyaux de l’humanité – souvenez-vous de la destruction de divinités ancestrales; les Bouddhas de Bâmiyân en mars 2001 -. À cette époque, tout le monde craint une métastase de ce régime et soutient l’intervention de la force internationale. La France y participe en premier avec le 21eme régiment d’Infanterie de Marine qui après un transit à Mazâr-e Charîf entre a Kaboul et sécurise l’aéroport, point central de toute l’action depuis lors et jusqu’à l’évacuation de ces jours-ci, au prix de 90 de nos enfants qui y ont laissé leur vie pour la France, pour la paix et la liberté.

Si j’insiste sur cette question douloureuse c’est que là encore j’estime que nous devons nous interroger sur nous même. Parmi tous ceux qui se succèdent sur les plateaux télé pour critiquer les américains – toujours la faute des américains – sur un retrait brutal-soudain alors qu’il avait été annoncé par Obama, combien s’interrogent sur nous. Pourquoi ne sommes-nous pas capables de faire sans les Américains ? Et l’Europe, où est-elle, que fait-elle ?

Ce sujet sera le nôtre en plus du précédent sur les comportements pour qui sera intéressé que nous débattions ensemble sur ces sujets.

Aussi, pardonnez-moi d’ avoir été un peu long en cette rentrée mais ces sujets de fond sur nos comportements et nos politiques d’intention qui ne trouvent pas leur concrétisation sont des sujets si importants à mes yeux qu’il fallait que je m’y attarde un peu.

En espérant que la crise s’effacera et que nous pourrons reprendre le chemin de nos rencontres physiques lors de nos réunions publiques qui me manquent tant le débat en prise directe est riche d’enseignements.

À toutes et à tous, je souhaite une bonne rentrée.

Journal de Marche n°166 – Mai 2021

Rien n’a plus d’importance dans mon combat républicain et démocrate que de trouver, épauler, faire grandir, celles et ceux qui sauront perpétuer cet engagement. Pauline Belhamani fait la fierté de ma contribution à assurer un avenir meilleur à nos valeurs (@PhilippeMichelK Twitter 27.05.21)

Car la crise démocratique dans laquelle nous continuons à nous enfoncer jours après jours est d’abord une crise de vocations.

La Politique m’a pris tout petit. Trop petit. À un âge où des parents doivent normalement vous consacrer plus de temps qu’à une lutte sans répit pour un candidat ou bien contre d’autres. Cela m’a au moins permis d’observer attentivement ce qui les accaparait et de fixer des frontières intangibles avec tout ce qui est excessif, outrancier, extrémiste.

Il a été évident pour moi de trouver un modèle parmi tous ces personnages d’une actualité faite de Guerre Froide, de prise d’otages et autres attentats pour la libération d’un territoire ou contre un peuple en fait (je ne sais pas au juste), de la quête universelle de la démocratie dans le monde menée par une magnifique nation qui faisait rêver alors même que quinze ans plus tôt elle avait assassiné son jeune Président que le monde entier continue à aimer.

Libéral par construction, j’ai gardé un œil bienveillant envers ceux qui se sont préoccupés à protéger les plus faibles tout en refusant l’excuse ou l’auto-justification face à l’effort et le respect des règles.

L’autorité et l’ordre m’ont toujours paru indispensable afin d’assurer le respect des dites règles donc le respect des chances de chacun.

De Gaulle reste bien évidemment cette figure tutélaire d’une rigueur indispensable à celles et ceux auxquels il est possible de confier – en confiance – les rênes du pouvoir.

Malheureusement pour lui comme pour d’autres, il est difficile une fois disparu de « filtrer les entrées » pour reprendre une expression que l’on doit à Régis Debray à l’occasion des obsèques du Président Jacques Chirac (« Du génie français » collection blanche de Gallimard). Et le gaullisme a rapidement substitué son originelle promesse à un ordre républicain assuré à la garantie d’un ascenseur social ultra rapide pour des ambitieux dont les apparats du pouvoir étaient davantage le but recherché que son incarnation.

Avec leurs excès, ils ont fait naître leur opposition aussi ultime qu’eux. Puis ils se sont détestés. Cette détestation à pris le dessus sur tout, y compris les intérêts du pays, de la société qui le compose et le solidifie en Nation.

Alors à commencer à se construire cette voie du « Juste milieu » à laquelle j’ai immédiatement apporté ma contribution sans jamais cesser depuis. Élections après élections, j’ai soutenu nos candidats incarnateurs de cet idéal comme l’a toujours été François Bayrou, puis avec lui Emmanuel Macron, scrutin après scrutin j’ai mené campagne pour eux ou avec ceux qui me soutenaient, incarnant à mon tour » des qualités rigoureusement indispensables pour échouer en politique « , dixit ceux qui éprouvaient de la compassion à mon égard ; la Fidélité, la Loyauté, le Respect.

Mais le chemin est encore long et escarpé, périlleux même pour le juste milieu dont on peine à trouver des êtres courageux pour l’emprunter.

Voilà pourquoi il est si important pour un responsable politique comme je m’efforce sans relâche d’être, de rechercher celles et ceux qui pourront emprunter le sentier de haute randonnée, celui des cimes dont De Gaulle disait qu’il était peu encombré.

Partout, sur tous les terrains, je me tourne vers les plus jeunes, mes cadets, mes benjamins. Dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités. Sans oublier les mouvements des jeunesses politiques comme les JDem (Jeunes Démocrates) que j’affectionne particulièrement.

Partout essayer de leur donner la force de croire en leurs capacités et résister aux tentations de la vie publique. De leur offrir la possibilité de se forger une expérience jalonnée de quelques précieux conseils, eux aussi extraits d’une expérience de vie riche à souhaits. De ne pas les gâcher en les enfermant dans un sérail en les pressant à découvrir le monde, la vie, s’occuper de ce qu’il y a de plus précieux, leurs proches, leurs enfants…

Ainsi ils reviendront nous aider à nous relever si nous posons un genoux à terre ou prendre le relais lorsque la force nous aura abandonné, à moins qu’ils ne soient déjà et jusqu’au bout des compagnons sur Le Chemin.

Journal de Marche n°165 – Avril 2021

Alors que le mois de mai est attendu par tous comme celui du déconfinement, espérons que les mauvaises nouvelles qui nous arrivent du Brésil et d’Inde ne soient pas annonciatrices d’un avenir plus sombre encore que jamais. Ces deux variants qui se sont adaptés aux températures clémentes de ces deux pays, touchent des populations plus jeunes et sont virulents. Ma crainte venant d’un relâchement de la vigilance de chacun en cette période estivale qui s’ouvre à nous, conjuguée aux réticences toujours fortes à la vaccination relayées par de funestes démagos et complotistes.

Rappelez-vous lorsqu’en début d’année je vous disais que c’était 14 milliards de doses qu’il nous fallait et non pas les quelques millions nécessaires à notre seule population. Comme l’écrit le Pape François dans son encyclique « fratelli tutti » «On ne peut construire à côté des ruines de son voisin ». Aussi, gardons à l’esprit que la persistance de ces drames chez nos voisins (un fleuve nous sépare du Brésil) ne peut nous laisser insensibles et inactifs sous peine de perdre notre humanisme.

Dès lors, les combats que nous menons en interne contre l’épidémie, contre l’impact économique et social, contre la dégradation psychologique et sociétale, doivent être regardés sous un angle global, éloigné des contingences mesquines qui font l’audimat de ceux qui ne font rien mais critiquent absolument tout.

Le Président de la République Emmanuel Macron, le Premier ministre Jean Castex, son gouvernement et les députés de la majorité à laquelle j’appartiens ne ménageons pas nos efforts pendant cette crise afin d’en atténuer les effets.

Sur le terrain ou tard en hémicycle nous travaillons sans relâche ni répit à amoindrir les conséquences de l’épidémie. Ce résumé en quelques images et quelques clics est là pour en témoigner comme je le fais consciencieusement depuis le début du mandat que vous nous avez confié.

Je vous souhaite une bonne lecture de ce 165ème numéro de mon Journal de Marche et de rester en bonne santé vos proches et vous.

Journal de Marche n°164 – Mars 2021

Retour en quelques clics sur un mois d’action au service de notre jeunesse, nos concitoyens, entreprises et industries, territoires et l’Europe, en prise aux effets de la crise sanitaire.

Là où l’ensemble du corps médical, des personnels soignants et leurs aides, des personnels administratifs ou logisticiens, se battent contre ce virus, avec le gouvernement, les autorités préfectorales, les maires et les associations, nous oeuvrons sans relâche afin que le Plan de Relance permette de limiter au maximum les dégâts et anticipe le redémarrage prochain.

Dans le Var c’est plus de 375 millions d’euros qui ont été versés à 44.000 entreprises, plus de 288 millions d’euros à 240.000 salariés.

Voilà pourquoi, alors que l’on entend chaque jour des voix s’élever pour critiquer, se plaindre ou ressasser, la grande majorité de nos concitoyens a bien pris la mesure de ce qui se passe et des efforts fournis tous azimuts pour réduire la casse.

Mais ne l’oublions pas, comme je l’écrivais en début d’année, si le vaccin est le meilleur moyen à notre disposition aujourd’hui pour lutter contre ce fléau, c’est toute l’humanité qui doit pouvoir en bénéficier.

C’est notre devoir que d’y veiller.

Journal de Marche n°163 – Février 2021

La dégradation des conditions d’accomplissement de ma mission parlementaire, à commencer par l’allongement de la durée du trajet en train entre la capitale et la circonscription, m’a conduit depuis un moment à revoir l’organisation de mon travail. De fait, il est apparu plus opportun de modifier la parution de mon Journal de Marche afin d’opter pour une diffusion mensuelle. Voilà pourquoi vous ne l’avez pas reçu depuis le 1er février.

Ainsi vous trouverez dans vos boites mail chaque mois le résumé en image et interactif de mon activité.

Ce mois de février a débuté avec l’examen du “Projet de loi confortant le respect des principes de la République” ou loi contre les formes de séparatismes en plénière. D’où un agenda qui a été essentiellement parisien pendant les deux premières semaines.

Toutefois n’ignorant jamais un appel de notre jeunesse je suis revenu en circonscription afin de principalement échanger avec des classes de terminale du lycée du Val d’Argens au Muy. Ce magnifique outil qui n’existait pas quand j’ai passé du temps dans cette terre de mes ancêtres maternels, a des élèves non moins surprenants. La qualité de leurs échanges était exceptionnelle, leur préparation de notre rencontre, impressionnante. Ils ont confirmé cette belle image que j’ai de notre jeunesse et de toute la foi que j’ai en leur réussite là où nous avons failli.

Idem pour les élèves de CM2 de l’école de la Bouverie auxquels je suis revenu faire une visite surprise juste avant les vacances.

Bien entendu mon retour s’est fait aussi pour mieux me pencher sur les difficultés que rencontrent nos étudiants, les écouter, les aider. C’est notre priorité désormais, que notre stratégie globale continue à porter ses fruits et que nous ajoutions partout où cela se révèle nécessaire, les moyens afin de n’oublier personne dans cette crise.

Une présence plus longue que d’habitude sur les marchés m’a permis de recueillir les encouragements de celles et ceux qui mesurent la chance que l’on a de vivre dans notre pays et de bénéficier d’une protection que nos voisins n’ont pas.

Même tendance chez les élus locaux et responsables professionnels et associatifs qui ont été au programme ce mois-ci avec notamment les acteurs du social et du solidaire.

La protection c’est aussi la sécurité, intérieure comme extérieure, c’est pourquoi avec mes collègues de la Commission de la défense, nous avons entamé un cycle d’auditions à huis-clos de nos services avec la DGSE, la DGSI et le Coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme. La menace terroriste étant toujours très élevée, notre lutte quotidienne contre les effets de la pandémie ne doit pas nous faire relâcher notre attention face à cet autre fléau.

Le cycle des conférences otaniennes s’est poursuivi avec des réunions conjointes avec l’OCDE et la reprise des travaux du Conseil Interparlementaire OTAN-Ukraine.

Journal de Marche n°162 – du 25 au 29 janvier 2021

Mes fins de semaines dédiées au terrain permettent une compensation physique à la sédentarité très tardive imposée par les sessions dans la Capitale.
Jadis le jeudi soir réservé aux Forum Citoyens et Grands Débats en public, ceux-ci ont cédé la place à des réunions en visio.

Vendredi a été consacré à une visite de notre Ministre des Armées Florence Parly venue dans le Var, d’abord à Brignoles puis à Toulon à la rencontre d’abord de l’UIISC 7 puis à l’hôpital des armées Sainte Anne et, enfin, auprès de la Caisse Nationale Militaire de Sécurité Sociale. L’occasion pour le commissaire à la défense que je suis d’acter sur notre territoire les énormes retombées de la Loi de Programmation Militaire à « hauteur d’homme » que la ministre, Florence Parly, et notre majorité présidentielle ont élaborée et votée, respectant un engagement fort du Président Emmanuel Macron.

Samedi matin et dimanche matin comme chaque fin de semaine, ont été consacrés quant à eux à la rencontre des marchands non sédentaires sur les marchés qui, à « bout de bras », portent une alternative dans un mode très dégradé aux grandes surfaces.

Lundi aura été réservé aux élèves de CM2 de l’école élémentaire de la Bouverie sur la commune de Roquebrune-sur-Argens. Moment de bonheur avec des petits génies d’une école éco-responsable, grâce à un engagement efficace de son directeur et des enseignants. Leur participation au Parlement des Enfants avec une proposition de loi visant à améliorer la loi EGALIM qu’ils ont finement analysée afin d’engager les faiblesses m’a permis de mesurer la qualité de l’enseignement et de l’excellent niveau des élèves avec tellement de satisfaction. La journée s’est poursuivie avec une rencontre tardive avec les motards de la Gendarmerie de la BMO de Puget-sur-Argens afin de recueillir sans filtre leur appréciation sur tout ce qui fait leur quotidien très opérationnel.

Mardi matin était consacré à la Fédération varoise du BTP afin de tirer le bilan de cette année 2020 et anticiper le moyen et long terme avec le Président et ses adjoints territoriaux. La mi-journée m’a permis de donner un entretien au magazine local « Bah Alors » avant de rejoindre la capitale pour siéger jusqu’à minuit passé et défendre la cause animale au travers de la proposition de loi de mon collègue Loïc Dombreval visant à mettre fin aux maltraitances. Cette loi est le fruit du travail que nous avons accompli ensemble au sein du groupe de travail « Condition animale » mis en place dès le début de notre mandat. Elle est la toute première du genre. Pas étonnant donc que nous ayons voté à l’unanimité son Article 1er et probablement le texte lui-même ce vendredi.

Mercredi a débuté à la première heure avec une réunion des professionnels qui fréquentent le même espace de travail partagé – le Coworking 42 – que mon équipe et moi. Moment privilégié pour recevoir en direct le ressentiment et les interrogations de celles et ceux qui « font ». L’autre moment fort de la journée a été la présentation à la presse avec mes collègues Jean Michel Fauvergue, Jérôme Lambert, Camille Galliard-Minier et moi, du rapport définitif de la commission d’enquête parlementaire sur le maintien de l’ordre. Entamés en septembre, nos travaux viennent de s’achever avec 35 propositions fortes qui vont nourrir la Loi d’Orientation Future de Sécurité Intérieure.
Jeudi aura permis à mon groupe Mouvement Démocrate et Démocrates apparentés de faire voter des propositions de loi et de résolutions au cours de sa « niche » parlementaire.
Vendredi se terminera par la fin de l’examen du texte visant à mettre fin à la maltraitance animale.

Ainsi s’achève le cycle d’une semaine ordinaire pour votre serviteur.

Journal de Marche n°161 – du 1er au 25 janvier 2021

La disparition de Marielle de Sarnez, collègue, mentor, « patronne », la semaine dernière, a naturellement bouleversé la reprise, en ce début d’année, de la publication de notre « Journal de Marche » par un numéro pour elle spécialement dédié.

Aussi, ce 161ème numéro reprend-il l’activité depuis les tous premiers jours de l’année après une trêve de Noël qui m’a permis de voir beaucoup de nos concitoyens, grâce à la survivance des marchés provençaux et des kiosques en bord de mer que nous avions créés avec Elie Brun. Gîtes de fortune, ils m’ont permis de donner un bon nombre de rendez-vous et le plaisir de partager un café sur fond d’air frais.

Cela m’a permis de mesurer à quel point une grande partie de la population, toujours silencieuse mais bien présente, comprend la gravité de la situation et le caractère contraignant du cortège de mesures prises en conséquence.

Alors qu’une immense Nation comme les États-Unis vient de dépasser plus de morts de la Covid-19 que de pertes lors de la seconde guerre mondiale, cette France de la raison et de la sagesse a compris que le plus important était de préserver des vies. Tous ont vu que les mécanismes d’aide et de soutien fonctionnaient et qu’à chaque cas particulier la mise en œuvre de la recherche d’une solution ne se faisait pas attendre.

Ces témoignages recueillis étaient réconfortants et permettaient de minimiser la portée bruyante mais finalement ridicule de ceux qui, du jour au lendemain, sont passés du non à la vaccination (pour rappel ma position dans l’édito du journal de marche n°159 ) à pourquoi ne sommes-nous pas encore vaccinés ?

C’est vrai que cela peut paraître lent mais regardons avec réalisme la situation : le monde doit produire en un temps record plus de 14 milliards de doses (2 par humain), autant de flacons contenants, de seringues et mettre en place la diffusion comme l’administration du remède.

14 milliards de doses ! Je le répète à l’attention de ces mêmes gueulards qui, bien sûr, voudraient que seuls les Français soient vaccinés.

14 milliards de doses, c’est ce dont nous avons besoin si nous voulons considérer l’Humanité.

Aussi, en ce début d’année, au-delà du souhait de respect de tout être, toute chose, culture que je formulais le 1er janvier, permettez-moi d’y ajouter le vœu que la vision globale des choses triomphe.

Que tous nous relevions le nez afin de voir plus loin.

Journal de Marche n°160 – Hommage à Marielle de Sarnez

D’une culture rare et d’une connaissance difficile à concurrencer des institutions européennes, Marielle de Sarnez – esprit global fort d’une capacité hors norme à prendre du recul – qui incarnait comme nul autre la discrétion-omniprésente offrant le don rare d’avoir une vision toujours juste de la société française et sur chacun d’entre nous, vient de nous quitter.

Gardienne des traditions et du fil démocratique de notre mouvement d’idées, elle maîtrisait l’art de faire passer ses messages dès leur première formulation. Nul doute que dans notre formation, comme de ses coéquipiers au Conseil de Paris, sa disparition anéantisse nombre d’entre nous.

Voisins de sièges à l’Assemblée, nous aimions échanger sur les ministres assis au banc sur lesquels notre situation offrait un poste d’observation intéressant. Mais de tous ces moments que notre combat politique nous offrait, c’est celui de la submersion de nos émotions par Auschwitz et Birkenau qui restera à jamais. À Varsovie pour une réunion plénière du Parti Démocrate Européen, puis de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, nous avions alors décidé de bouleverser nos agendas afin de nous rendre dans les camps de la mort. Parmi les rares mots qui avaient réussi à rompre nos silences dépendants d’une émotion si forte, ce sont les récits de la vie de Simone Veil ou de Jorge Semprun qui nous ont offert un radeau de sauvetage dans ce naufrage humain. « L’écriture ou la vie » nous avait laissé la même empreinte indélébile.

Présidente estimée et respectée de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée, elle a accompli un travail considérable dont l’un des plus incontournables est son rapport sur l’immigration. En parcourant ce Journal de Marche particulier puisqu’il lui est dédié, vous comprendrez pourquoi ce rapport figure en tête, car si quelqu’un veut un jour prendre à bras le corps ce dossier, c’est à l’aune de la réflexion de Marielle de Sarnez que je l’invite à le faire.

Comme seuls les bons marins le savent, le cap au compas a besoin d’être corrigé par la force des vents et des marées comme du champ magnétique du navire pour trouver le « cap vrai ». Marielle indiquait un cap vrai et juste.

À ses proches, sa famille, ses enfants et François Bayrou, coéquipier de toujours, j’adresse mes condoléances et l’expression de ma peine, de ma profonde tristesse.

Journal de Marche n°159 – du 7 au 18 décembre 2020

Alors que la crise sanitaire, loin de s’éloigner, nous contraint à passer des fêtes de fin d’année et un réveillon de Noël en très petit comité, se présente le débat sur le vaccin au sujet duquel j’étais intervenu début avril.

À la faveur d’une question posée par un journaliste de Var Matin (dont je tiens ici à remercier la sollicitation) à différents élus varois, afin de leur demander s’ils allaient se faire vacciner et s’ils n’avaient pas peur des risques, j’ai répondu que bien évidemment, je me ferai vacciner dès que cela sera possible, disponible. Quant aux risques, je les assume parce que je ne me suis jamais dérobé face aux responsabilités. Nous affrontons une catastrophe mondiale mortelle et, économiquement comme socialement déstructurante. Aussi, les risques même s’ils existent ne doivent pas nous arrêter.

Mes pensées allaient immédiatement à la mémoire de nos combattants qui partaient à la guerre en ayant à l’esprit qu’ils ne reverraient pas leur famille et ils l’ont fait. Les Résistants eux-mêmes savaient les risques qu’ils prenaient et pourtant ils l’ont fait. Représentant de l’Assemblée nationale à la Fondation de la Résistance, imaginez l’idée que mes pairs auraient de ma personne si je me défilais. Nous sommes en guerre contre ce virus et nous devons le vaincre si nous ne voulons pas qu’il décime notre nation, une part de l’Humanité.
Aussi ai-je rajouté à la question de mon interlocuteur ma prise de responsabilité et d’impopularité assumée de rendre le vaccin obligatoire. Nul doute que, menacés par un tel fléau, Clémenceau et De Gaulle n’auraient pas fait dans la demi-mesure.

En espérant que celles et ceux qui ne voudront pas se faire vacciner respecteront plus que quiconque les règles de confinement et gestes barrières, que notre lutte ne sera pas veine et que nous pourrons tous nous retrouver à l’édification d’un monde meilleur, permettez-moi de vous souhaiter une bonne fin d’année.

Journal de Marche n°158 – du 27 novembre au 4 décembre 2020

Cette semaine s’achève sur la disparition de Valéry Giscard d’Estaing qui nous offre – dernier trait de génie de sa part – l’occasion dans ces temps troublés de regarder en arrière pour mesurer combien des transformations mal accueillies au moment où elles sont présentées, peuvent se révéler visionnaires.

Visionnaire c’est sûr, Valéry Giscard d’Estaing l’était. Moderne aussi et pétri d’une rare intelligence qui le plaçait toujours au-dessus.

Au service permanent de la France et de l’Europe, il a donné à cette dernière l’avènement du couple franco-allemand essentiel à sa survie, sa réussite.

Fondateur de la famille centriste et libérale, il a durablement inscrit sa marque dans le paysage politique national.

Sa vision juste de notre société et de ses aspirations le plaçait dans le vrai, y compris probablement lors de son mea culpa d’avoir créé le regroupement familial et l’analyse qui s’en est suivie sur la politique de l’immigration.

Les différents hommages et documentaires diffusés à son sujet sont une bonne occasion de s’en convaincre.

Avant qu’elle ne soit endeuillée par cette nouvelle, la semaine était riche en dossiers de fond se penchant sur des préoccupations fortes et réelles de nos concitoyens : la laïcité avec le comité d’Histoire de Sciences Po, les radicalisations avec la Task Force des jeunes de l’IHEDN, le maintien de l’ordre avec la Commission d’enquête parlementaire devant laquelle Manuel Valls, Laurent Nunez et Eric Dupont-Moretti sont venus témoigner…

Enfin et je n’en suis pas peu fier, nous avons aussi pu organiser une réunion entre le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, les producteurs de céréales, notamment de blé dur du Var, de Provence et d’Occitanie ainsi que les plus hauts responsables des quatre usines de pâtes et semoule de notre région, concernés par la réduction des surfaces de terre consacrées à ces cultures, afin de coopérer à la construction d’une réponse efficace.

Le retour en circonscription étant consacré comme chaque semaine en ces temps de confinement à la rencontre des élus…

Journal de Marche n°157 – du 20 au 27 novembre 2020

Alors que la situation internationale se tend de plus en plus dans différents points du globe proches de l’hexagone à cause de l’attitude prédatrice de nouvelles puissances, les Américains viennent opportunément d’élire un nouveau Président enclin au multilatéralisme.

Le multilatéralisme c’est l’organisation de débats à plusieurs. La recherche de solutions concertées. La prise de décisions collectives. C’est l’opposé de l’action isolée, unilatérale ou clanique. C’est la recherche d’un consensus qui impose de trouver le centre de gravité de toute chose, le point d’équilibre. L’écoute, la compréhension fine de chaque acteur assis autour de la table et des limites de l’acceptable, négociable, qu’il puisse concéder est la base de cette démarche. Elle tranche avec celle qui consiste à n’écouter que soi-même, ne voir que son intérêt et ignorer ceux des autres comme les valeurs qui leur sont culturelles.

Dans ce contexte, l’Assemblée parlementaire de l’OTAN qui réunit trente pays, maintenant que nous avons intégré la Macédoine du Nord, chambre dans laquelle se retrouvent moins de trois cents parlementaires et observateurs réunis en petites délégations, trouve toute sa place. Forte de relations humaines qui se nouent entre différentes nationalités réunies par la seule volonté d’offrir une riposte sécuritaire aux deux continents riverains de l’Atlantique Nord, l’AP-OTAN est une des rares instances internationales constituée de membres de représentations nationales.

La confiance qui m’a été accordée par mes pairs pour y conduire la délégation française après trois années de travail assidu sans ostentation est une bonne occasion de découvrir ce haut lieu de la diplomatie parlementaire et d’explorer les liens qui y conduisent.

Journal de Marche n°156 – du 14 au 20 novembre 2020

Alors que les tensions restent au plus fort sur la scène internationale, y compris même au sein de l’OTAN entre la Turquie d’un côté et la Grèce et la France de l’autre, c’est avec fierté que j’ai pris la tête de la délégation française auprès de cette Assemblée parlementaire internationale. Alors membre depuis trois ans et rapporteur de la sous-commission sur les tendances technologiques, c’est un gage de confiance certain de se voir proposer une telle mission.

La session plénière d’automne se déroulant en ce moment même en visioconférence sous le patronage de la Grèce, le pays hôte, je reviendrai plus amplement sur cette instance internationale, son fonctionnement et missions en plus du compte-rendu.

En dehors des nombreuses réunions préparatoires à ce rendez-vous important, la semaine a été absorbée par des débats intenses en hémicycle sur la proposition de loi dite de sécurité globale de mon estimé collègue et ami Jean-Michel Fauvergue, au côté duquel je travaille au sein de la commission d’enquête parlementaire sur le maintien de l’ordre. Il m’appartient de préciser ici que je soutiens sans réserves ce texte, au point de ne figurer sur aucun amendement le visant.

Les questions environnementales et de développement durable ayant subi une mise en second plan apparente ces derniers temps, je félicite nos Jeunes Démocrates et leurs partenaires de les avoir mises sur les rails d’un projet à long terme de qualité, gage de son efficacité.

Enfin le retour sur le terrain sera consacré à la commune de Roquebrune-sur-Argens et son maire, que nous avons fait inscrire sur la liste des petites villes et villes moyennes de demain. Maintenant reste à ficeler le dossier, mais connaissant Jean Cayron, son maire, je n’ai aucune inquiétude…

Journal de Marche n°155 – du 7 au 13 novembre 2020

Alors que la pandémie a conduit le Gouvernement à prendre de nouvelles mesures d’urgence restrictives pour nos libertés, auxquelles sont privilégiées les questions de survie, nous travaillons d’arrache-pied au Plan de Relance comme à l’impact sur le petit commerce.
Vous trouverez dans ce numéro le plan mise en œuvre par Jacqueline Gourault, la Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, afin d’organiser une adaptation rapide des commerces de proximité à l’utilisation du numérique afin de pallier, quand cela est possible, aux effets du confinement.

Notre mobilisation constante ne s’adresse pas seulement aux entreprises mais aussi et surtout aux acteurs sociaux de la solidarité. Car la crise sanitaire provoque un retour au chômage contre lequel nous avions d’excellents résultats depuis deux ans et précipite certains de nos concitoyens dans une situation désastreuse, qu’un trop grand nombre de nos semblables connaissaient.

Ainsi, une cellule de crise parlementaire des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) a été créée par Olivia Grégoire, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable, afin que nous rappelons sur le terrain que toutes les associations, même et surtout les plus petites avaient droit aux mêmes aides que les entreprises, afin que partout sur le territoire nous ne laissions personne sans aide.

Enfin, parce que les gros dossiers comme la Politique Agricole Commune ne connaissent pas de trêve, même en temps de crise sanitaire et parce que notre région est très concernée – bien plus que ne le croient ceux qui ne voient en nous que le côté estival – je suis revenu à la charge auprès de notre Ministre de l’Agriculture, au profit de nos viticulteurs et céréaliers varois, ainsi que les usines de pâtes alimentaires des Bouches-du-Rhône qui emploient des centaines de personnes.

Dès lors se poursuit une action permanente au quotidien pendant que le mal continue sa progression. Aussi, puis-je vous demander d’accroître votre vigilance en respectant encore plus les gestes barrières et de ne sortir que si absolument inévitable…